Sur un archipel coupé du monde, se trouve une académie comme les autres, à l'exception qu'elle regorge de créatures aussi extraordinaire les unes que les autres.
 
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MessageSujet: Une montagne de force et de sagesse. - Shinobu A. Kawayashi Une montagne de force et de sagesse. - Shinobu A. Kawayashi EmptyMer 20 Jan - 1:41
Invité


 

 

 
" Kawayashi Shinobu A. "

 
C'est par la plume plus que par le poing que je parlerais.

 
Informations de bases • Je me nomme Kawayashi Shinobu Akira et j'ai 31 ans. Je suis un Alchimiste, je fais parti de la faction bonne/neutre (bleu-vert)   et je le vis bien. Je suis un Enseignant en littérature Alchimiste.

 Et derrière l'écran • Tu peux m’appeler Shino. J'ai 23 ans bientôt 24 et j'écris depuis 10 ans. J'aime le chocolat, la littérature et surtout Kyrie. et je déteste les clowns et les brocolis. Mon personnage est Emiya Kiritsugu de Fate Stay. Zero. J'ai trouvé le forum , en parlant avec ce bon Flamel et je trouve que le forum me plait comme il est. J'ai hâte de jouer parmi vous :3


 Caractère et Physique • Miroir, miroir !
 
On peut croire que lire sur le visage de Shinobu vous ouvrira les méandres de ce qu'il est vraiment, mais c'est loin d'être aussi simple. Il a beau avoir un visage parfois très communicatif, ce n'est pas pour autant qu'il vous révélera tout ce que peut penser ou vouloir faire le professeur. C'est un homme des plus sages qui aimera toujours partager ses connaissances sans pour autant paraitre imbu de lui-même ou étaler sa science. Il ne nie pas le fait de ne pas tout savoir et ne recule devant rien pour apprendre encore et encore des autres. La littérature est la principale raison de cette envie de savoir constant et étonnant. Il pourra sans grand effort vous citer des auteurs tels que Stendhal, Shakespeare, Victor Hugo ou encore Sun Tzu. Il lui arrive d'adopter un peu par mimétisme leur point de vue, pouvant parfois dériver sur des sujets d'histoires et de guerre tel un Sun Tzu au sommet de sa gloire. Ou encore faire le dramaturge amateur en scandant des phrases lugubres ou pleines d'émotion. Biens souvent, cela laisse son auditoire tout simplement perplexe. Il faut dire que voir un tel homme devenir une figure célèbre qu'il idolâtre, c'est assez déstabilisant. Il possède une mémoire aussi bien visuelle que sensorielle, ce qui est chez lui un très grand atout. Pas simplement sur le court terme, mais aussi sur le long terme. N'essayait pas de le piéger en lui demandant ce que vous portiez sur vous tel jour alors que vous étiez en sa compagnie ou encore le nom d'un artiste d'une époque qu'il connaît aussi, vous perdrez à coup sûr. Il aime régulièrement terminer la phrase de quelqu'un qu'il croise si cette dernière prononce une citation sans en avoir la fin. Il sait que parfois cela amène à un contact avec la dite personne, qu'il ne gère pas toujours très bien. Il faut dire qu'aussi charmant qu'il peut-être, il n'y a qu'avec peu de personnes qui se veut sympathique et compatissant. Il préfère bien souvent montrer l'image d'un colosse droit et sérieux, maitrisant le sujet de la littérature sur le bout des doigts sans avoir de faille. Tout cela au risque de passer pour quelqu'un de très hautain ou encore de peu agréable à vivre. Il possède une mémoire aussi bien visuelle que sensorielle, ce qui est chez lui un très grand atout. Il n'est pas une montagne que d'apparence, de caractère également. On ne lui marche pas impunément sur les pieds sans recevoir une réponse en retour des plus magistrales. On pourrait croire qu'ayant été maltraité longuement par sa sœur pendant son enfance, il était resté ainsi au fil de temps, mais bien au contraire. On ne peut dire si c'est grâce ou à cause d'elle, mais Shinobu est devenue quelqu'un de plutôt déterminer. Il vous faudra bien souvent beaucoup d'effort et de patience pour le faire changer d'avis sur quelque chose. Et à vous chers élèves, ne croyez pas l'amadouer ou le charmer d'une quelconque façon, après tout, on n'apprend pas au vieux sage à faire la grimace. Surtout pas à Shinobu qui a tentait avant vous de faire des âneries en veux-tu en voilà au point de se faire tirer littéralement les oreilles par sa matriarche, douce, mais autoritaire. En dehors de ses réactions parfois un peu ingérables, il est vrai que le littéraire est un homme au langage distingué, calme et bien maitrisé. Si vous le croisez vêtu d'un costume sur-mesure, je suis sûr que vous pourrez le croire de la haute société ou encore de la noblesse, alors qu'il n'en a rien. C'est aussi ce qui fait de lui un homme simple, il est ce roturier qui a capté le cœur de la belle noble avec poésie, tendresse et maladresse. Je suis obligé de souligner la maladresse, car même s'il fait tous les efforts du monde, il ne sait pas forcément très bien gérer tous ses gestes du fait de son gabarit de géant, chose qui a pourtant touché la belle avec amusement et innocence.

Dans un aspect disons plus scolaire, le grand Shinobu est un homme des plus carré. Vous ne le verriez jamais venir aux cours qu'ils enseignent avec un cartable rempli de feuille en débarras ou même sans son cartable. Il n'arrivera pas non plus en retard ou ne fera attendre ses élèves. Il sera un homme ponctuel, social avec ses collègues un minimum et orchestrera les cours qu'il doit faire aussi habilement qu'un chef d'orchestre pendant une prestation. Il fera en sorte de tolérer quelque débordement lors des cours, mais ne comptez pas sur lui pour vous laisser faire ce que bon vous semble. Il vous réserve bien des surprises, que vous soyez démon, ange ou mage, si vous avez cours avec lui, vous aurez cours avec lui, que vous le vouliez ou non. Il sait être persuasif, clair et concis. Il ne vous frappera pas, mais vous fera comprendre que lui mener la vie dure, voir l'enfer n'aura comme seule issue que votre propre perte et non la sienne croyez-moi. Il a appris le théâtre, la littérature dans plusieurs langues, ainsi que la poésie, et même écrire des romans, alors ce ne sont pas les élèves qui l'effrayent. Il pourra passer des jours et des jours à parcourir sa bibliothèque personnelle pour trouver des romans à proposer à ses étudiants pendant son enseignement. C'est également pour cela qu'il sera futile de vous contrecarrer ce que veut faire avec vous ce cher Shinobu. Car au contraire de vous qui n'aurait fait que détruire son cours, lui aurait changé votre perception des choses ou du moins de certains aspects littéraires donc faits son métier, c'est aussi simple. Oui, il est évident qu'il n'est pas forcé de faire de vous des érudits, ni autre chose que des cancres, mais au moins il sera plus satisfait de vous, s'il réussit. Car au contraire de vous qui n'aurait fait que détruire son cours, lui aurait changé votre perception des choses ou du moins de certains aspects littéraires donc faits son métier, c'est aussi simple. Il sait être à l'écouter des élèves et si le besoin s'en fait sentir, d'expliquer les choses de façon moins abstraite. Il sait que la littéraire a parfois des codes bien à elle, qui relève bien souvent d'une certaine magie des lettres plus que de termes précis et clairs. Il ne vous en parlera pas comme si vous aviez été rendu idiot et que votre intérêt était devenu aussi abyssal que l'air de votre cerveau. Shinobu saura être patient avec vous si vous faite de quoi la mériter cette dites patience. Au fond, il ne fait que son travail et tout cela avec une humeur professionnelle, sympathique non ?

Une facette que vous ne verrez sans aucun doute jamais sauf si Kyrie est aussi présente que Shinobu, c'est son côté amoureux. Il n'y aura plus de grands et robustes hommes, de sérieux professeur ou de piquant interlocuteur. À ses côtés, il se montre des plus doux, voir même à un point étonnant. Plus délicat que si sa douce pouvait être de cristal ou de porcelaine, il sait la prendre dans ses bras, lui caresser la joue ou l'enlacer sans la blesser. Cela peut vous paraitre normal, mais n'oublions pas que le gabarit du littéraire n'est pas des moindre et contrastes bien souvent avec celui de sa femme. Il voit bien souvent en elle comme dans un livre sans pour autant relever chaque faille de sa douce, par amour et respect. C'est un peu une union intense et qui n'a pas forcément besoin de mot, mais pourtant fidèle. Il est vrai que de base, ils n'étaient pas forcément faits pour être ensemble, mais la maladresse et la douceur de l'homme avaient fini par attendrir la belle des neiges. Il sera toujours au petit soi pour elle, sans pour autant l'affubler de l'immense d'une femme faible, car il ne pense pas cela d'elle. Elle sait après tout faire des compromis autant que lui au point d'avoir réussi à le convaincre d'arrêter de fumer. Il avait accepté pour son bien à elle, comme pour le sien. Il n'a pas réellement changé, simplement suite à son mariage avec la belle Kyrie, il se eutv plus honorable que jamais, travaille d'arrache-pied et ne lâche jamais rien. Les raisons sont multiples dont le bonheur de son épouse, mais aussi l'honneur qu'il ne peut pas nier de sa femme pour le nom qu'elle portait avant qu'il lui passe la bague au doigt. Il sait l'importance qu'elle peut avoir avec sa famille et n'oublie jamais que même en tant que roturier, il aura toujours des preuves à faire, pour elle, pour eux.

• GOUTS : Le style vestimentaire de l'homme est plutôt élégant. Que ce soit des costumes trois pièces ou encore une chemise blanche avec un pantalon noir, il est rare de voir Shinobu véritablement décontracté. Il doit sans doute cela à l'éducation ferme, mais douce de sa mère quand il était encore enfant. Le plus souvent, on peut voir Shinobu en train de lire, car étant un passionné de littérature au point d'en petre devenu professeur, il ne refuse jamais une petite évasion dans les lettres. La musique est le plus souvent de son pays ou classique comme Wagner ou encore Chopin. Ainsi, il arrive bien souvent que le couple puissent profiter ensemble d'un air de musique et pourquoi pas danser avec grâce ensemble, pendant que les enfants dorment encore. Il partage avec sa femme la passion du théâtre prononçant parfois avec un grand sourire du Hamlet ou du Mac Beth. Même s'il ne se sépara surtout pas de son recueil de l'art de la guerre de Sun Tzu. C'est un fin cuisinier aimant mélanger les goûts aussi bien que les origines avec une certaine malice. Ainsi le maki peut côtoyer l'omelette dans un repas sans aucun soucis, ni dégout de la part de sa petite famille. Il admire sa femme pour sa maitrise des instruments, n'étant pas vraiment un virtuose de son coté, ne sachant jouer qu'un peu de violon, mais rien de bien extraordinaire par rapport à Kyrie.

• PARTICULARITÉS : Possédant un don quelque peu étrange et surtout assez dangereux, Shinobu peut parfois après une utilisation excessive de son don avoir quelque dérangement. Par exemple, il peut arriver que ses membres se durcissent un court instant ou encore qu'il n'en ai pas le contrôle plusieurs minutes. C'est pourquoi il préfère le plus souvent parlementer, dialoguer avant d'attaquer. Autant éviter comme il dit de devoir encore une fois s'éloigner de sa femme bien trop longtemps.

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• VISAGE : Ce qui attire ensuite chez ce littéraire, c'est bien son regard. Deux sphères : l'une aux couleurs du magma brûlant, du sang, du pourpre et la seconde de l'encre, de l'ébène vieillie ou encore du charbon refroidi. Elles choquent, étonnent et déstabilisent bien souvent d'un simple regard. C'est grâce à son regard que bien souvent sans parler, il exprime son ressentie vis-à-vis d'une situation. Que ce soit la colère, le calme, la joie comme la douleur, dans son regard si on insiste bien, on peut les voir. Il n'est pas forcément conseillé de le fixer longuement dans les yeux, sous peine de se faire foudroyer violemment par ces derniers. Ils les portent presque comme un fardeau que seule son épouse sait apaiser d'un sourire, d'un regard compatissant ou de quelque mot. C'est justement grâce à elle, qu'il peut autant les assumer et en faire presque une force lors par exemple de ses cours. Que vous soyez studieux, cancre ou hyperactif, sentir un regard de sang et de charbon sur vous, qui vous perce comme une flèche agressive, a de quoi vous calmez directement. Allié à sa taille, cela fait de Shinobu quelqu'un qui sait se faire respecter et écouter. Bien souvent, ils n'offriront de tendresse que pour deux raisons : Soit Kyrie pour qui il a un amour incalculable, ou envers des enfants. Ils ne sauraient être méchant, dur ou les inquiéter de son étrange regard. Il se dit souvent qu'avec son enfance, il ne peut infliger autant de douleur à des enfants, quant à son épouse, sa passion pour elle dépassera toujours bien des colères. On pourra parfois le voir porter des lunettes, plus par manque d'envie d'insister sur ses yeux que par un quelconque problème oculaire. Cela peut vous interroger, mais ce géant voit bien mieux que vous et moi. À vrai dire, les lunettes sont plus dans un but esthétique, pour la lecture que parce qu'il en aurait véritablement besoin. Évitez tout de même de le faire visiter un lieu dont l'éclairage est un peu trop poussé, sous peine de lui abîmer la vue assez violemment. Aussi perçant et impressionnant qu'ils soient, ses yeux restent bien fragiles.

Se dressant sur sa tête avec fierté, sa chevelure est-ce que l'on peut voir ensuite. Rarement coiffé par manque de motivation à en faire quelque chose de concrètement présentable, les cheveux de Shinobu sont souvent en bataille. Leur couleur rappelle celle d'un de ses deux yeux, mais aussi ses origines japonaises. On lui dit souvent avec humour qu'il est un peu un brassage d'origine peu compatible. Cela ne l'allume à vrai dire que très peu, mais il ne relève pourtant pas, même si on lui faire remarquer régulièrement. Il est vrai que dans son pays natal, un homme pareil ne court pas les rues, il est vrai. Ces derniers lui tombent sur la nuque assez lâchement et peuvent par moment lui recouvrir légèrement un œil. Le fait qu'il soit hirsute et souvent totalement désordonné semble plaire à sa femme qui s'amuse bien souvent à y passer ses doigts graciles et délicats pour y faire de légères caresses pendant par exemple leur moment calme et câlin. Par moment, il se maudit d'avoir des cheveux aussi simples à manipuler. S'il avait envie d'en faire une crête iroquoise, de les aplatir ou encore d'y mettre du gel, cela serait fort possible. Il se dit même que plus tard, si avec sa femme, ils ont des enfants, ces derniers auront peut-être comme jeux, surtout si elles sont des demoiselles, de transformer leur cher père en tête à coiffer de façon déraisonnable. De leur couleur sombre, ils sont le parfait opposé de ceux que possède la compagne de notre professeur de littérature. À vrai dire, leur longueur, leur épaisseur et leur couleur sont la parfaite asymétrie de ceux que possède Kyrie. Hélas, le jeune mari sait que la teinte de ses cheveux est fort commune surtout dans l'île nippone d'où il vient, mais après tout que pourrait-il faire contre ça dites-moi ? Les teindre serait contre sa propre logique, voulant rester authentique, sans artifice. Shinobu possède le tic de passer ses doigts robustes dans ses cheveux les décoiffant encore plus. Alors ne vous étonnez pas de voir l'enseignant solide avec des formes plus ou moins contemporaines sur la tête, c'est qu'il aura encore réfléchi un long moment en se grattant la tête.

Le visage de l'immense Japonais peut être aussi peu expressif qu'une tombe comme faire clairement comprendre qu'il subit la fatigue. Cela est dépendant de la personne face à lui, mais aussi du lieu et de l'humeur de Shinobu. Après une longue journée de travail, une grosse douleur au dos, il est évident que vous verrais sur son visage des traits assez tirés, des cernes sous ses yeux et un air peu joyeux. Il ne se forcera jamais à sourire pour votre bon plaisir et encore moins si l'envie ne lui prend pas. S'il veut faire une tête de six pieds de long, il le fera, je peux vous l'assurez. Il sait également être sérieux pour qu'on prenne ses mots, ses conseils et son enseignement aussi studieusement que possible. Il vaut mieux éviter de se payer sa tête, car même si on peut le penser très calme, il ne vaudrait mieux pas le sous-estimer. Je vous rappelle tout de même qu'il fait près de deux mètres et cent kilos, alors il sera sage de ne pas énerver un pareil homme. C'est un homme pédagogue dans l'ensemble après tout. Vous pourrez si vous êtes aussi chanceux que son épouse, le voir sourire aux éclats. Je parle bien de chance, car il est plutôt du genre monocorde, placide alors sourire est souvent en option. Il n'a pas un cœur de pierre, mais pour lui un sourire, c'est un peu un cadeau tendre et chaleureux qu'on offre à quelqu'un. Ce n'est pas pour rien qu'il sourit le plus souvent avec celle qui partage sa vie justement. Il ne fait pas souvent le pitre, mais il est sûr que s'il avait des enfants, Kyrie le verrait sans aucun doute faire des grimaces pour faire rire leur progéniture. Il ne se sentirait pas ridicule ou honteux sous son regard, car après tout, elle pourrait comprendre qu'il veuille que ses enfants soient tout aussi heureux qu'eux depuis un moment. Si par moment son sourire apparaît, ça ne sera pas forcément par gentillesse, vous savez. Si vous avez d'une quelconque manière importunée, son entourage, dérangé sa femme ou même m'avoir harcelé, ce sera un sourire jaune et plein de rage qu'il portera sur son visage. À bon entendeur, un Shinobu en colère, n'est pas un avantage.

• CORPS : Voir entrer Shinobu dans une pièce, c'est un peu comme admirer une immense bâtisse en pleine forêt. Cela peut vous paraitre normal, mais bien souvent cela étonne très rapidement. Ce dernier n'est pas seulement grand, il est tout simplement gigantesque. Que ce soit sa taille ou son poids, on pourra croire qu'il est une expérience raté d'un certain Docteur Frankenstein, plus qu'un homme à part entière. Pourtant, il est bien humain, avec simplement une envergure assez impressionnante. Après tout, cet homme ne fait pas moins d'un mètre quatre-vingt-dix-huit, une taille plus que légitime dans l'espace qu'il prend. Même assis sur une chaise, il pourra encore vous dépasser considérablement sans même y faire vraiment attention. Il a toujours vu depuis un moment le monde de toute sa hauteur et ce n'est que quand il est avec sa femme, assis ou allongé qu'il apprécie vraiment son environnement. La raison étant assez simple : avec elle, il n'a pas besoin d'être grand, juste d'être un bon mari. Il profite bien souvent de ce don à double tranchant pour accommoder son quotidien et celui de Kyrie avec calme. Quand elle peine à fermer la grille de la librairie, quand elle ne peut atteindre un recueil placé bien trop haut, il intervient avec un doux sourire et l'aide. Il sait qu'elle n'ait pas du genre à réclamer son aide comme d'autre, mais aussi qu'elle ne l'empêchera pas d'agir. Il lui est pourtant arrivé de devoir aider des gens parce qu'on lui demandait un peu trop lourdement. Il agit donc, mais bien souvent met en garde sur le fait qu'il n'est pas un escabeau ou une échelle sur patte juste bonne à aider à atteindre le haut des meubles et étagère du coin. Sa haute stature lui assure de pouvoir correctement réchauffer, câliner et protéger sa femme le plus possible, car oui, elle est-ce qu'il a de plus précieux dans sa vie. Pour ce qui est du poids, malgré qu'il ait perdu un peu de poids à cause de la cigarette, sa masse est tout de même de près de 100 kilos. On devine que cela n'est pas quelque chose de forcement si bénéfique, pourtant cela ne l'empêche pas d'être aussi tendre que possible avec sa compagne, chose parfois si étonnante.

Sous la tête précédemment cité se trouve de massives épaules, un cou est une partie importante de l'anatomie du Nippon. Il est assez épais et solide comme le reste du corps de l'homme. On peut dire qu'il possède un cou dit de taureau tant il pourrait lui permettre de soulever de lourdes charge avec sa nuque, chose qu'il ne fait pourtant pas. Après tout, il est professeur et non déménageur ou haltérophile. Il n'est souvent visible qu'en partie, du fait que son propriétaire est un adepte des cols de chemise et des cravates. Il n'aime pas forcément le montrer à tout vas et devoir illustrer le fait qu'il possède un corps assez hors du commun pour un mortel comme lui. La peau qui le recouvre comme pour le reste de son corps n'est pas si blanche que cela. Malgré ses origines, elle a pris une très légère teinte. Il sait que Kyrie aime bien souvent s'accrocher à son cou lors de leurs nombreux baisers tendres et délicats. Il est évident que cette zone du corps de Shinobu comme beaucoup d'autres est chasse gardée de son épouse et vous vaudra si vous osez vous en approchez le mécontentement de son propriétaire et de cette dernière. Il ne pourrait pas sans lui et ses épaules pouvoir supporter le poids qu'il représente à lui seul. Il doit tout de même se soutenir lui-même de sa grande taille et de son poids conséquent. Quand il passe de longues journées debout à surveiller des élèves, quand il force un peu trop, il peut en souffrir et devoir, demander l'aider de son épaule. Il est vrai que les douceurs et massages de sa femme ne peuvent le guérir, mais ils apaisent considérablement le colosse de son fardeau. Si sa femme avait besoin d'installer un meuble, d'accrocher une étagère ou encore de bouger un objet spacieux et lourd, il n'hésiterait pas à puiser dans ses forces et à user de ses épaules dures comme le roc pour venir à bout de cet obstacle. Il n'est pas fou au point de forcer réellement et de se faire mal exprès. C'est bien souvent une accumulation de chose dans la journée, qui finit par peser sur ses épaules de roc.

Son torse est une partie qui vous restera secrète sauf si vous vous appelez madame Kawayashi, donc Kyrie. Tout comme son dos, mais aussi ses membres inférieurs et supérieurs, le poitrail de Shinobu est un vrai rempart puissant et musclé. Il ne possède pas vraiment de graisse ou alors en quantité assez faible pour ne pas paraitre autrement que développé. Il lui est arrivé plus d'une fois de se battre étant enfant ou même plus vieux et il en garde quelque marques sur le corps. Des cicatrices ou des marques sombres le plus souvent. Il avait régulièrement la victoire, plus du fait de son placement et de sa façon de se battre que de sa force. Depuis, il est vrai qu'il ne se bat plus du tout, du fait de son âge, de son métier et de sa relation avec Kyrie. En se mettant avec elle, il a fait des concessions comme le fait d'arrêter de porter la main sur quiconque. Maintenant, ce ne sont plus que les mots qui fussent et non plus les coups, malgré tout n'oubliez pas qu'il reste assez fort. De plus, ce dernier est un parfait matelas pour la douce et tendre Kyrie. Il sait qu'elle aime cette aura de chaleur qui s'en dégage, cette puissance cachée et surtout le fait qu'il soit sculpté aussi parfaitement sans que pour autant le littéraire ais fait forcément beaucoup de musculation ou d'entraînement quelconque. Il use de ce dernier également pour faire office de barrière entre sa belle et le soleil ou encore le vent. Une sorte de forteresse protégeant des tempêtes, des blizzards et autres intempéries violent pour toucher sa moitié durement. Il se prolonge par un ventre tout aussi solide que le reste et qui comporte bien des abdominaux tracés que parcours parfois doucement, mais malicieusement la belle aux yeux vairons par gourmandise de son mari ou par jeux qui sait. En tout cas, on ne peut pas dire que ce cher Shinobu se plaigne un seul instant de cela, bien au contraire. Il ne repoussera jamais son épouse quand il s'agira de tendresse, jamais.


• STYLE VESTIMENTAIRE : On peut régulièrement voir le grand littéraire vêtu d'un costume de travail fait d'une pantalon habillé noir, d'une chemise blanche et d'une cravate dans des tons similaire au pantalon. Il est vrai que Shinobu fait partie de ses hommes dont la bonne tenue et l'élégance n'ont pas une grande place, mais qui admettent faire des efforts malgré eux. Il préfère bien plus enfiler en rentrant chez auprès de sa femme et de ses enfants, un immense kimono dans lequel son épouse et sa progéniture pourraient se cacher aussi facilement que s'ils n'avaient été que des souris. de plus, il laisse alors ses chaussures de la journée pour de vieilles charentaise ou tout simplement de geta qu'il a ramené de chez lui, du Japon. Les siennes sont à base de bambou et de fil de riz pour en faire les jointures. Il est lui même une preuve du mélange de la tradition de ses ancêtres et la modernisation du monde dans lequel il vit. Comme dit plus haut, il peut lui arriver de porter des lunettes pour lire son journal au coin du feu ou tout simplement dans son lit avec son épouse.


 Histoire • Il était une fois !
 
Dans une famille des plus ordinaires où les parents vivaient quelque dispute, où leur fille voulait se montrer intéressante et rebelle, allait arriver un nouveau venu. Il chamboulerait tous les membres de cette petite tribu, mais leur apporterait également l'équilibre qu'il leur manquait. Son nom aurait pu être Shinya en référence au père de la matriarche Kawayashi, mais ce fut finalement Shinobu qui fut choisi. Shinobu Akira Kawayashi, de ses iris changeant se faisait accueillir par le monde au sein de cette maternité sans problème. Une de celle dont les murs blancs, la tranquillité et les soins sont des plus bénéfiques pour la naissance d'un enfant. Cette couleur si signification au sein de ses yeux laissait les infirmières, le médecin, et même sa propre mère, Hanae assez perplexe. Quand d'autre aurais eu les yeux vairons de façon classique, lui se voyait arborer deux perles d'une rouge sanglant et d'une ébène puissante. On aurait pu demander également pourquoi personne mis à part elle, n'avait été présente à la naissance du petit. Il est vrai que celui qui jouait le rôle de père avait déjà depuis un moment décidé de quitter la chaleureuse femme. Ne se laissant pas abattre, elle allait élever ce petit si étonnant de tout son amour et de tout son courage quoi qu'il arrive. Il reposait maintenant contre son buste sagement et les yeux encore légèrement refermés. Il n'était pas si chétif qu'on aurait pu le croire pour un nouveau-né. Il prenait un espace raisonnable contre les collines de sa mère et restait comme enfermé dans une bulle de calme. Sa mère caressait lentement sa joue en se laissant ramener dans la chambre pour laisser d'autres femmes apporter elles aussi la vie sur cette terre. Une fois dans la chambre, elle se laissait un peu somnoler, mais fut rapidement sorti de sa torpeur par sa fille ainée, Sayame. Elle avait finalement décidé de passer rendre visite à sa génitrice avec un grand sourire. On pouvait lire sur le visage de la matriarche une once de méfiance, malgré tout, elle accueillit calmement sa petite. La tenue de cette dernière avait à vrai dire de quoi provoquer bien des arrêts cardiaques, mais aux vus de la santé d'Hanae, aucune dispute ne se déclenchaient dans la pièce. Les raisons d'une prise de tête entre mère et fille auraient pu être multiples comme par exemple celle de savoir pourquoi Sayame portait un haut aussi ouvert et une jupe aussi courte. On sentait bien que cela amusait la demoiselle, mais quand elle avançait son doigt pour simplement prendre dans ses mains Shinobu, elle lançait un regard à sa mère. Il était clair qu'elle devait lui tenir tête, mais elle n'était pas suicidaire à ce point. Ainsi après l'approbation de sa génitrice, elle put prendre contre elle son petit frère. Elle le fixait dans un mélange d'étonnements et de beaucoup d'appréhension. Elle n'allait plus être la seule à la maison, maintenant, il y aurait ce petit monstre aux yeux étrange. Sans vraiment l'avouer, elle sentait des rougeurs sur ses joues avant de rendre Shinobu à sa mère. Elle restait encore un peu pour s'assurer que sa mère allait bien et la quittait d'un baiser sur le front pour retourner s'occuper de la maison. Hanae devinait que cela allait être résumé par inviter un ou deux hommes dans sa maison pendant son absence pour en faire ce que bon lui semblait. Un long soupir de lassitude quittait les lèvres de la mère et en reportant son regard vers son fils, elle fit un léger sourire. Au moins, lui serait, sans aucun doute, bien plus simple à vivre que sa sœur, elle l'espérait clairement.

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Quelques semaines après l'accouchement et enfin de nouveau sur pied, la chaleureuse maman retournait donc dans sa demeure pour y découvrir un certain désordre. Alors que beaucoup auraient criés dès le départ et exprimait toute leur colère, Hanae joua cela différemment. D'un pas calme, elle posait son enfant dans son berceau en le couvrant bien puis prenait la direction de sa chambre de la grande rebelle d'un pas décidé. Sans même frapper, elle entrait dans l'antre de la blonde, la tirait de sous les couvertures en emmenant au passage par l'oreille le jeune homme qui l'accompagnait et les guidait vers la sortie sans procès. Le jeune homme incrédule se vit alors en caleçon sur le paillasson, avec toutes ses affaires en plein visage, sans même le temps de dire un mot alors que la porte se refermait sur son nez. Quant à Sayame, elle ne faisait pas la fière en sous-vêtement et frileuse comme pas deux devant sa génitrice. Elle la fixait d'un air penaud en se frottant les bras et en grelottant, car elle savait qu'elle devrait ranger tout le désordre qu'elle avait créé. Hélas pour elle, la punition fut bien plus douloureuse et importante qu'on aurait pu le croire. En plus de se voir châtiée par celle qui l'avait mis au monde, elle voyait son portable et tout ce qui lui était électronique et cher à son cœur, disparaitre de son petit nid. Elle aurait pu s'offusquer, grogner en veux-tu en voilà, mais elle n'avait pas un petit copain en face d'elle ni une amie, mais bien sa mère. Elle n'aurait pas le dessus et en venir aux mains n'était aucunement la bonne idée. Hanae était peut-être une petite femme, mais elle savait être ferme et imposante à sa façon. Sayame se mit alors à ranger sous le regard inquisiteur de sa mère qui la scrutait longuement, tout cela sans laisser la blonde s'habiller un seul instant. Si elle tombait malade, c'était une juste punition qu'elle avait bien cherché au final. Comme si la sentence n'avait pas été assez dure et pour bien montrer qu'elle avait été trop loin encore une fois, suite à son rangement, Sayame pourtant plus grande que sa propre mère se vit finir allongée sur les genoux de sa mère pour recevoir une déculottée sans précédent. Elle retourna ensuite dans sa chambre d'un pas penaud à moitié en larme et en maudissant tout bas Hanae. Allongée sur le lit, elle pouvait voir cette dernière passer avec Shinobu dans les bras et elle se mit plus clairement à pleurer en s'enfouissant dans sa couette. Elle se disait qu'il allait avoir tous les attentions de sa mère et qu'elle ne serait plus rien. Il était clair qu'elle enrageait et en enfilant finalement une jupe et un chemisier, elle ressortait de la chambre comme pour défier encore une fois sa mère. Elle la fixait longuement en essuyant ses larmes et s'approchait alors pour se rendre compte qu'elle ne jalousait peut-être pas Shinobu, mais voulait le voir plus souvent près d'elle. Suite à sa visite à la maternité, elle s'était pris à s'imaginer maman elle aussi. Elle en avait parlé à ses partenaires qui bien souvent lui avaient ri au nez. Elle fermait ses poings fermement pour s'avancer un peu plus vers Hanae. Un long soupir quitta ses lèvres roses et charnues pour la laisser parler enfin sans nul doute.
« Maman, tu devrais te reposer, je vais nourrir Shinobu tu, ne crois pas ? »
« Quelle entourloupe me prépares-tu encore dire moi Sayame ? »
« Une entourloupe ?! Mais je veux t'aider... »
« Hum, tu es sûr ? »
« Tu m'as fait ranger l'intégralité de cette foutue maison presque à poil ! J'ai reçu une fessée de ta part alors que j'ai passé l'âge de ça, tu peux au moins me faire confiance, non... ? J'ai reçu une fessée de ta part alors que j'ai passé l'âge de ça, tu peux au moins me faire confiance, non...?»
« Je vais aller m'allonger un peu, fais-lui son biberon, car il est hors de question que tu lui donnes le sein ma fille. »« Oui maman... Va dormir, je m'en occupe. »

Elle caressa le front du petit Shinobu et lui donna comme convenu le biberon tenté tout de même de détourner l'avertissement de sa mère. Finalement, elle ne se risqua pas.

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Le temps avait pris son aise comme il le souhaitait laissant entre la mère et la fille des conflits et quelque tumulte. Alors que le futur littéraire grandissait avec le temps, les réactions des deux femmes devenaient de plus en plus distinctes. La fréquence des allées et venue des amants de Sayame avait considérablement réduit, quant à Hanae, elle avait de nouveau rejoint les fourneaux. Elle avait constaté que sa fille était bien plus maternelle et calme qu'avant. Cela l'étonna longuement, ne sachant au final pas comment prendre ce changement de comportement. Pourtant, elle autorisait sa fille à l'aider, lui permettant de mieux respecter son planning de tache à faire dans ses journées, longues et fastidieuses. Même si l'ainée de Shinobu se montrait bien plus studieuse, et plus, responsable, son comportement restait parfois encore assez chaotique et ce fut à ses six ans qu'une scène éclata. Encore jeune, il vit sa sœur, traverser le couloir dans une tenue des plus légères pour l'emmener au bain. Imaginez un jeune enfant comme Shinobu déjà confronté à ce genre de scène aussi tôt. Rouge à en devenir carmin, il baissait la tête un long moment pour ne pas regarder sa sœur, bien trop gêné. Il prenait simplement sa main et se laissait guider vers la pièce d'eau. Il se laissait vainement faire sans trop réagir de peur de faire quelque chose de mal et qu'elle le frappe ensuite. Oui, il avait un peu peur de cela.
« Sayame, je t'ai déjà dit combien de fois de ne pas emmener de la sorte ton frère au bain ?! »
« Mais m'man, il est jeune n'y comprend pas, il ne va pas m'en vouloir...« Tu crois vraiment que cela est très correct d'inviter ton petit frère dans ton bain et de lui faire subir une telle proximité ?
« Tu crois vraiment que cela est très correct d'inviter ton petit frère dans ton bain et de lui faire subir une telle proximité ?! »
« Maman... »
« Tu vois, il est terrorisé, soit un peu plus douce avec lui et ne profite pas du fait que j'ai du ménage à faire, sinon tu vas m'entendre ! »

La suite de la scène fut assez magistrale. Shinobu apeuré restait dans le bain, contre sa sœur sans bouger ne serait-ce qu'un cil pendant qu'elle lui frottait doucement le dos et lui embrassait le front longuement. Si le petit garçon se faisait très calme et peu avenant ce n'était pas pour rien. Elle était une demoiselle qui avait très vite pris conscience de son potentiel. Elle savait qu'elle pouvait amadouer les hommes d'un battement de cils. Elle avait fait de la chirurgie au malheur de sa pauvre mère et s'amusait à en profiter même si son comportement s'était assagi au fur et à mesure de la croissance de son petit frère de façon assez étonnante. Toujours ensemble dans ce bain de façon très peu catholique, Sayame colla un peu plus son frère contre elle et rinça sa peau gênant fortement Shinobu au passage. Il quitta le bain rapidement sans rien dire, le visage rouge comme le sang et couru dans sa chambre en pleurant un peu. L'ainée, quant à elle, resta, un peu dans l'eau entre l'embarras et la frustration. Cela faisait après tout plusieurs mois qu'aucun homme n'avait à vrai dire partager sa couche et étrangement une partie d'elle n'en avait pas envie. Si c'était pour la partager, elle préférait y amener son frère. Cette simple pensée lui amena des rougeurs sur les joues et la fit quitter le bain également, trop chamboulé pour y rester aussi seule.

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Cela faisait plusieurs mois que Shinobu était sur sa dizaine années, mais aussi qu'il se mettait à réagir au comportement de sa sœur. Elle essayait de plus en plus de le garder pour elle, ce qui bien évidemment ne plaisait aucunement au petit littéraire. Sa mère était devenue plus fébrile au fil du temps à gérer la maison et les tâches ménagères. Pourtant, elle était en un sens fier que son fil soit là pour reprendre le flambeau. Il faisait maintenant la cuisine de ses petites mains. Il s'occupait également de sortir les poubelles et j'en passe. Voyant le changement radical chez son petit frère, Sayame se mit alors à être encore plus douce, mais aussi plus collante. Elle continuait malgré leur différence d'âge à partager son bain ou sa douche avec lui. Shinobu ne cherchait pas vraiment à comprendre et la laissait faire presque par habitude même si cela le gênait au plus haut point. Il avait beau être plus vieux, il restait un enfant par rapport à sa sœur. Il était gêné d'avoir une femme contre lui et qui plus est, sa sœur. Il trouva cela tellement bizarre et assez intime, trop même. Depuis tout petit, il avait dû s'habituer à une chose qui au final n'avait rien de vraiment normal. Dans son entourage : que ce soit à l'école, avec ses quelques amis, aucun d'eux n'étaient proche de leur frère et sœur comme lui l'était avec elle. Pourtant, il restait docile et profitait si l'on veut, de la douceur féminine que Sayame lui donnait. Il ne pouvait au final pas refuser qu'elle lui offre quelque chose dont il avait fini par prendre légèrement gout. La présence douce et rassurante qu'elle avait sur lui. Il se demandait malgré son jeune âge si cela durait encore ainsi pendant des années ou au contraire qu'ils se lâcheraient. Depuis un moment, il ne dormait plus dans son lit, mais bien dans celui de son ainée qui ne lui laissait que rarement le choix à vrai dire. Il était donc difficile pour lui de ne pas devoir se tourner pour réussir à dormir. Après tout point de pyjama ou tenue correcte pour la demoiselle, juste celle d'Eve ou à l'extrême limite un dessous léger. Il y avait de quoi se poser des questions quand on voyait qu'à son âge d'adulte, elle restait encore chez sa mère. Elle possédait bien un statut de mannequin, mais s'en servait plus dans le but de s'enrichir que par grand intérêt pour cela. À vrai dire, elle portait plus d'attention à son frère qu'a son propre avenir. En un sens, c'était un peu de la déraison de vouloir s'occuper de lui plus que de ce qu'elle pourrait faire dans les années à venir, mais elle s'en fichait. Elle lui apprenait aussi bien comment aborder une demoiselle que, comment se faire remarquer, même si hélas ce n'était pas des plus softs. En un sens, c'était un peu de la déraison de vouloir s'occuper de lui plus que de ce qu'elle pourrait faire dans les années à venir, mais elle s'en fichait. Elle avait fini par baisser les bras et laisser sa fille agir comme bon lui semble. De toute façon quoi qu'Hanae fasse, Sayame trouvait un moyen de contourner les interdictions. Il vécut donc avec l'éducation croisée de l'école, de sa sœur et de sa mère. Cela transforma alors Shinobu.

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Ayant maintenant une quinzaine d'années, avait changé. Il était devenu un adolescent sûr de lui, dragueur comme pas deux, grâce à sa sœur, il s'y connaissait dans les choses charnelles également. Ayant maintenant une quinzaine d'années, avait changé. Une chose que bien sûr, la grande soeur ne comprenait pas vraiment. Elle était devenue plus distante avec lui. Il faut dire qu'ayant marre à force de devoir la supporter, il l'avait envoyé mainte fois hors de son lit rapidement et s'enfermait pour prendre sa douche. Cela mettait Sayame dans une colère noire, mais elle ne durait pas longtemps. En vieillissant, il avait également grandi. Il dépassait maintenant sa soeur et sa mère d'au moins deux têtes et son poids avaient fortement augmenté. Ce qui bien sûr intimidait l'ainée au plus haut point. En un sens, c'était assez arrangeant pour Shinobu de ne plus avoir à la supporter autant. Devenu plus mature même s'il restait assez enfantin dans sa tête, le littéraire remarquait que sa mère avait repris un peu de gaieté. Il faut dire qu'elle avait trouvé l'âme sœur, mais cela impliquait qu'elle et ses enfants devaient aller vivre en Angleterre. On pouvait dire que pour les deux que ce soit la soeur ou son cadet ce serait le dépaysement total. Ils en discutèrent longuement, Sayame proposa même au grand étonnement de sa mère de travailler de nouveau pour qu'ils puissent y aller et Shinobu fit de même. Il devait maintenant gérer l'école et son travail. Cela n'était pas forcément le plus simple du monde, mais c'était une chose qu'il faisait tout de même. Comme si les changements n'arrivaient jamais seul, un soir en revenant du travail, il retrouva son modèle de toujours malgré tout, en larme. Son visage était tuméfié et a lèvre saignait. Il s'approcha d'elle en lâchant son sac et lui demanda alors ce qui s'était passé.

« Sayame qu'est-ce qui s'est passé... ? »
« Je me suis fait frapper petit frère... »
« Je vois ça, mais par qui ? »
« Mon mec.. »
« Ton mec ? Attend genre ton mec te bombe la tronche et tu ne le dis à personne ?! »
« Mais je l'aime ! »
« Cela n'empêche pas que tu doives te laissait frapper sans rien dire. S'il t'aimait vraiment lui, il ne te frapperait pas. »

Se levant en rage Shinobu se dirigea dans le salon en expliquant la chose à sa mère. Quand il lui dit qu'il alla régler cela, elle ne l'empêcha même pas. Elle savait le caractère fort de son fils, mais aussi sa repartie et son gabarit. Elle savait qu'il n'allait pas finir à l'hôpital ou en tout cas pas seul. Sortant en trombe de la maison après avoir fait un câlin à sa sœur et récupéré bien sûr l'adresse du mec en question, il s'y rendit sans tarder. Tambourinant à la porte l'homme qui avait frappé sa sœur ouvrit. S'ensuivit alors une lutte où le géant ne prit pas de gant. Sans prévenir, il envoya son poing dans le visage de l'homme, mais ce dernier répliqua très vite. Ils se battirent un bon moment jusqu'à ce que l'autre abruti prenne un couteau et tente de toucher Shinobu. Ce fut à partir de là que le jeune Kawayashi comprit qu'il avait un don. Comme s'il voulait esquiver le couteau, le jeune homme se décala, mais au lieu de simplement éviter le couteau, il se rendit au niveau où l'homme allait le toucher totalement intangible. L'homme se retrouva sur le sol avec l'élan du coup qu'il voulait faire sans comprendre. Amusé de sa découverte, mais encore en rage, il se mit à frapper sans s'arrêter l'homme, se rendant intangible quand il le pouvait. Quand enfin l'homme resta sur le sol pour de bon à bout de forces Shino' sorti en lui crachant au visage.

« J'ai fait ça pour ma sœur connard »

Retournant chez lui en boitant et épuisé, il se laissa choir sur son lit après avoir prévenu sa mère et sa sœur. L'une venant lui donnait des calmants, l'autre le remerciant en l'enlaçant toujours en larme. Les jours qui suivirent ainsi que le mois ut plutôt calme. À la fin du dis mois, la petite famille Kawayashi quitta leur demeure après l'avoir mis en vente et termina leur route chez l'homme qui allait être un mari présent pour l'une et un père confiant pour les deux autres. Il n'avait rien à voir avec le père biologique de Shinobu et Sayame. C'était un homme cultivé qui s'intéressait à sa nouvelle famille. Il fut même étonné et s'intéressa à ce que lui raconta son fils, sur ce don qu'il avait découvert. En tant que scientifique, il demanda à son fils s'ils pouvaient ensemble tester cela en fait réel, ce que le jeune homme accepta.

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Maintenant âgé de 20 ans, Shinobu discutait longuement avec son père dans la journée. Ils passaient de plus en plus d'heure ensemble à refaire le monde d'un ton joyeux et de mot aussi littéraire que la passion du jeune homme. Il vivait une vie des plus calmes, et même si sa sœur avait décidé de quitter précipitamment le navire par jalousie et un sentiment de délaissement, elle venait encore parfois. Non pas pour saluer son père chéri, ni pour revoir sa mère, mais bien pour l'immense jeune homme. Depuis peu, elle le savait différent. Elle avait senti un parfum nouveau autour de lui, celui d'une autre femme. Il est vrai qu'il avait fait la connaissance d'une belle demoiselle de sang noble et dont les cheveux d'un blanc de neige étaient le contraste de ses iris vairon si magnifique. Il est clair que dès le premier regard, il avait été conquis par cette belle pour qui il pourrait donner bien des choses dont tout son temps. Il en avait parlé de façon assez posée avec le chef de maison qui étonné lui avait dit d'aller jusqu'au bout. Par ses mots, ses gestes et sa poésie, le grand Shinobu allait donc de tout son courage conquérir la belle Kyrie sans avoir la sureté que cela marcherait. Il était peut-être un homme délicat malgré son gabarit, usant des mots comme une caresse sur la joue, il n'était pas très adroit avec ces dames. Il l'avait rencontré après une altercation sur la terrasse d'un petit café. Alors que la petite copine de son agresseur l'insultait comme un mal propre, il avait vu Kyrie lui venir en aide et le guider vers l'hôpital avec patience. En un sens ce n'avait pas été cette rencontre qui avait pu instiller entre eux la passion et la tendresse qui maintenant pouvait aussi simplement les animer. À l'hôpital, il n'avait que parlé encore et encore de son comportement comme un forçat pousser vers l'échafaud. Il avait malgré patienté qu'elle quitte ce songe délicat pour converser avec elle. L'art, la littérature et le théâtre se mêlèrent dans leur conversation au point de créer entre eux un lien des plus amicaux. On sentait dans leur sourire, leur rire qu'une amitié bien claire et présente s'était créé en l'espace de quelque échange de mot entre le littéraire et la belle française. Un sentiment nouveau s'était pourtant lui aussi glissé près de se deux-là, sans crier gare. Suite à cela, le littéraire repris longuement ses cours sans pour autant réussir clairement à oublier le visage ou la voit de la belle Kyrie. Il comprenait de plus en plus qu'il en tombait amoureux. Pourtant, il ne se sentait pas à la hauteur, bien trop pauvre ou pas assez bien pour elle.

Ce fut dans un théâtre où scène joie et drame se mélangent que leur retrouvailles put se faire. Elle était vêtue comme la plus belle des reines et lui comme un timide et immense prince charmant. Ensemble, ils ne quittèrent que rarement la pièce du regard entre les rires, les quelques larmes et les caresses fébriles et maladroites de leur main qui se rencontraient. Au détour d'un couloir, ils partagèrent ensemble un long baiser qui les unir totalement. Un sentiment si intense se mit à envahir le cœur et le poitrail entier du jeune homme. Il se sentait comme renaitre, comme si Kyrie avait rallumé un espoir, une lueur en lui. Il avait fini par tellement s'amouracher d'elle que la suite fut chez elle. Ainsi après les baisers, les cajoles et une passion que ni lui ni elle ne pouvait au final en voir la fin, leur ménage fut plus rapide que prévu. Ils se redécouvraient parfois en discutant jusqu'à des heures peu correctes ou en roucoulant comme deux adolescents au beau milieu du canapé. Conscient, l'un comme l'autre de leur don respectif, il est vrai que Shinobu partageait l'inquiétude de sa belle vis-à-vis de ce que donnerait leur progéniture. Après tout, si eux n'avaient pas eu une vie simple du fait de leur pouvoir, leur enfant non plus. Ils firent ensemble bien des premières fois comme si le courage de l'un s'instillait dans l'autre et vice et versa. Il offrait finalement à cette femme, à cette belle libraire son cœur, mais aussi sa confiance, son amour et se montrait même presque docile. Malgré tout une peur restait dans son cœur, celle qu'un jour cette belle Kyrie finissent par lassitude ou peur par partir. Pourtant, ses regards, ses baisers et les attitudes qu'elle avait avec lui ne pouvaient que confirmer au géant qu'elle voulait rester auprès de lui.
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L'une des journées les plus pressantes pour les tourtereaux pointa légitimement son nez. Aujourd'hui, Shinobu présentait sa famille à la femme de sa vie et quelle famille : Entre la mère aussi autoritaire que bonne cuisinière et la fille possessive avec son frère et toujours à demi-nue, il en soupirait d'avance. En un sens, il allait montrer à Kyrie le quotidien qu'il avait dû vivre pendant un long moment au fil des années. Lui faire découvrir ce cocon qui avait vu se mêler douleur, joie, indécente et colère, mais aussi lecture, cuisine et tendresse. Le voyage avait été des plus éprouvant du fait de la distance et il fut assez étonné de voir que sa douce prenait très rapidement les coutumes asiatiques en un claquement de doigts. Ils avaient discuté longuement avec sa belle libraire de qui viendrait voir la famille de l'autre en premier. Ce fut donc convenu que ce serait d'abord Kyrie qui viendrait voir la famille de son grand littéraire puis l'inverse avant leur mariage. Il fut heureux de retrouver sa chère mère, celle qui déjà quand il était petit avait ce don de le calmer sans devoir hurler sur lui. Les embrassades furent brèves, mais normales avant qu'il puisse voir ces géniteurs venir faire l'accolade de sa charmante et future femme. Il ne pouvait pas nier le fait que Kyrie faisait un effort montre face à tous, mais qu'elle le voulait lui autant qu'il ne voulait qu'elle. Après une légère discussion, tout ensemble, l'heure du repas put être proclamée de la voix joyeuse et calme du père de Shinobu. La sérénité et la joie régnaient sur la table jusqu'à ce que d'un pas des plus pachydermique et avec une discrétion bien à elle, débarqua Sayame.


Une multitude de noms d'oiseau tous aussi fleuris les uns que les autres fusèrent dans le crâne de colosse sans pour autant qu'il n'en prononce un seul. Il savait qu'elle était encore à la maison et devinait donc qu'elle allait encore une fois faire quelque chose de vraiment stupide. Il restait malgré tout quelque peu étonné de voir qu'elle avait tout de même fait l'effort limite surhumain de porter quelque chose de décent aujourd'hui. Pas de Sayame en serviette, nue ou en sous-vêtement et ce n'était pas plus mal. Il avait remarqué que la couleur de ses cheveux avait quelque peu rosi au lavage et qu'elle se tenait avec plus d'audace que d'ordinaire. Ce ne fut pas le regard de cette dernière sur Kyrie qui enchanta le jeune homme, c'était clair. Elle ne mit pas longtemps pour faire ce qu'attendais le littéraire. Alors qu'il voyait sa compagne s'approchait du mannequin pour lui dire bonjour, il vit la main de sa sœur, rencontrer la poitrine de Kyrie. Les réactions furent nombreuses toutes aussi ingérable à vrai dire. Le père fut choqué de fois cela, Hanae se leva en injuriant presque sa fille. Le regard de charbon et d'ébène du jeune homme se posa sur elle quand il put l'entendre dire d'un ton peu avenant et manquant de délicatesse une phrase qui l'aurait poussé à la gifler.

Shinobu ! Avoue ! Tu vas avec elle parce qu'elle a plus de seins que moi !

Pour le respect de tous et ne pas créer plus d'incidents que possible, il se retient de corriger sa sœur pour le comportement des plus enfantin et irrespectueux qu'elle venait d'avoir avec Kyrie. Il voyait très bien que le fait que sa mère criée sur Sayame, mais aussi que cette dernière ait eu un geste déplacé sur elle, avait troublé sa douce. Il affichait une moue se sentait dans ce désastre sans précédent idiot et incapable. Il avait effectivement prévenu sa belle de ce dont pouvait être capable le mannequin possessif, mais il ne se doutait tout de même pas qu'elle avait osé faire ça. Son comportement avec lui par le passé tout comme il y a encore quelque minutes avait tout de même porté un coup au cœur de sa moitié. Il bouillonnait, mais savait que tout comme lui par amour, elle ne lâcherait rien. Shinobu passait le reste de la journée sans oublier l'absence de Sayame à relater sa rencontre avec Kyrie, ses cours et son envie de devenir professeur. Pour ne pas qu'elle se sente seule, triste ou délaissé, la main de ce dernier venait épouser sa cuisse comme pour la rassurer. Il ne voulait pas qu'elle se sente abandonnée, car au final s'il l'avait amené devant sa famille, c'était pour leur montrer qu'il avait trouvé la plus belle des perles rares et qu'il n'allait pas sans lasser. Maintenant que sa douce avait passé l'épreuve de Sayame et de la famille qu'il avait, cela allait être à son tour. Il savait de ce qu'avait pu lui dire Kyrie qu'il allait sans aucun doute subir des questions pendant de longues heures. Il avait supporté des cours d'une journée sur des sujets plus ou moins ennuyants, du se mettre avec des demoiselles plus envahissantes qu'intéressante, alors il allait surmonter ça avec elle. [Suite au prochain post.]


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MessageSujet: Re: Une montagne de force et de sagesse. - Shinobu A. Kawayashi Une montagne de force et de sagesse. - Shinobu A. Kawayashi EmptyMer 20 Jan - 1:54
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Suite de l'histoire du grand littéraire.

La journée que passèrent ensemble les deux amoureux chez les Rocheliodel fut la plus longue de l'existence du jeune homme. Le voyage entre son domicile et celui des parents de sa compagne ne fut pas aussi long que quand ils allèrent dans la demeure Kawayashi. Le standing n'était pas non plus le même, passant d'une fine maison chaleureuse à une immense bâtisse imposante et blanche comme la craie. Dans ce manoir des plus luxueux où il se sentait plus mendiant que gentilhomme, il tentait du mieux possible de prendre des airs nobles qu'il n'avait pas. Au bout d'un certain moment en voyant le regard de sa future femme, il reprit un comportement plus normal. Il est vrai qu'il ressentait un grand stress quant à devoir se présenter de sa personne face à la famille de Kyrie. Après tout pour eux, il n'était qu'un simple prolétaire, pas un noble et c'est ce qui l'inquiétait. Malgré tout, il gardait l'espoir qu'au moins le père ou la mère soit des plus avenants avec lui. Suivant la demoiselle sans jamais la quitter du regard, il le fit malgré quant au porche de leur demeure, se tenait semble-t-il le patriarche. Un homme dont le costume autant que la tenue générale reflétait bien un homme autoritaire, franc et possédant un certain savoir. Laissant sa belle avancer la première et la voir se courber pour saluer l'homme qui avait aidé à sa naissance, il put entendre un maigre, mais joyeux père, sortir de la gorge de sa moitié. Un sourire sur le visage de Kyrie comme de son géniteur apparu bien vite. Il pouvait ensuite sentir le regard de l'homme à qui il allait tendre la main avant de finalement faire une légère révérence quelque peu maladroite, sur lui. Pendant plusieurs minutes, un silence religieux régnait entre les deux hommes jusqu'à ce que Félix Rocheliodel décide d'inviter sa fille et l'homme qui semblait être son compagnon à entrer. Le colosse frotta alors ses chaussures plusieurs fois sur le paillasson sur le regard gênée mais se voulant rassurant de Kyrie. On sentait bien que l'un comme l'autre se préparait au pire sans pour autant savoir ce qu'il allait se passer. Il était clair qu'une fois au salon, les questions commencerait comme un torrent d'interrogation incessante, mais même cela ne briserait pas le calme du jeune homme, surtout pas avec la belle libraire non loin.

Au son des pas de Félix, Kyrie et Shinobu, une femme dont la chevelure rappelait sans problème celle de sa fille s'avançait vers eux. Elle se mettait à couvrir les joues de sa progéniture avec tellement de zèle que le jeune homme se demandait si la demoiselle n'allait pas ressortir plus rouge que de raison. Patientant un moment, le littéraire s'avançait vers la mère et lui apposait un baisemain sans pour autant toucher la dite main. Il reçut un faible flatteur avant de la voir s'asseoir sur le canapé en invitant tout le monde à faire de même. Il restait un peu perplexe quant au terme qu'elle employé à son égard, mais s'exécutait dans le plus grand des respects en contrôlant au maximum sa force. C'était assez comique de voir que même sans le vouloir et assit, le littéraire dépassait considérablement tout le monde dans ce salon. Il avait tentait du mieux possible de se tasser pour ne pas imposer son envergure, mais c'était peine perdue. Il retenait malgré tout un soupir d'avoir une taille si encombrante et patientait encore. Ce fut le raclement de gorge de Félix qui extirpa alors Shinobu de sa réflexion et sans tarder, il le fixait avec attention.

« J'ai cru comprendre jeune homme que vous vouliez donc me demander la main de ma fille aujourd'hui ? »
« Euh...Oui effectivement Monsieur Rocheliodel, si vous me permettez de vous appeler ainsi et d'user de la langue de Molière que vous connaissez fort bien. »
« Trêve de flatterie, qu'est-ce qui motive votre envie d'avoir ma fille Kyrie comme épouse et de lui ôter son nom si noble. »
« Ma motivation, c'est Kyrie en elle-même, vous savez. C'est elle qui m'a poussé à terminer mes études pour venir un professeur plus compétent et capable d'inculquer des choses intéressantes aux jeunes. Quant à lui prend son nom, même si ma famille n'a point de noblesse, je tacherai de ne point tacher le blason de votre famille soyez en sûr. »
« Dites-moi jeune homme, n'avez-vous pas peur de blesser ma petite avec une telle stature ? »
« Il est vrai que bien souvent, j'en ai peur, mais je pense qu'elle pourrait vous dire elle-même que je fais preuve de plus de délicatesse qu'on pourrait m'en penser capable. »
« Vous avez si j'ai bien compris fait des études littéraires, cela a été un choix naturel ? »
« Oui depuis ma plus tendre enfance, je suis de nature à vouloir me cultiver et je me passionne des lettres sans jamais m'en lasser. Comme de votre fille d'ailleurs. »
« Si vous êtes l'homme de lettres que vous dites prouver le moi. Savez-vous ce qu'Hemingway, Stendhal et Balzac avaient en commun. »
« Si ce n'est le fait qu'ils avaient tous une plume des plus exemplaire et un avis souvent contre la société, je dirais qu'ils étaient tous écrivains. Le premier étant écrivain, mais aussi journaliste d'originaire américaine. Le second se prénomme véritablement Henri Beyle et n'est autre qu'un Français. Tout comme le dernier qui était connu autant par ses romans que sa frivolité. Satisfait ? »
« Kyrie, ma fille, je ne sais point d'où sort cet homme, mais il a de quoi m'impressionner. »
« Je ne peux qu'être de votre avis mon cher mari et il n'est pas des plus ingrat qui plus est. »
« Mère... »

Ce fut dans un rire presque partagé entre tous et après une longue discussion que cette rencontre qu'il avait pensée laborieuse, éprouvante et quelque peu difficile, c'était révélé être largement dans ses cordes, pour la joie et le bonheur de Kyrie.

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Le plus grand et beau jour de la vie du littéraire allait se tracer aujourd'hui. Dans un costume entre le blanc et le noir, taillé sur-mesure, Shinobu se tenait fièrement. Il ajustait consciencieusement ses manches, vérifiait plusieurs fois sous le regard de son père son col, sa cravate puis sa veste et enfin, il quitta la pièce. Lui tapotant sur l'épaule, cet homme de calme et gentillesse qu'était devenu le scientifique, mais surtout le père de Shinobu tenta de le rassurer. Il était assez simple de voir la panique que pouvait éprouver le colosse devant cet évènement. Il n'allait pas vivre n'importe quel jour, c'était un moment unique dans la vie de n'importe qui. Il avait réfléchi avec Kyrie pendant des mois sans jamais savoir sur quelle date se décider jusqu'à ce que le jour fatidique leur tombe entre les mains. Il respirait un grand coup et se retenait coûte que coûte de venir pointer le bout de son nez dans la pièce où se tenait maintenant sa future femme. Il savait que cela portait malheur et qui plus est faire les cent pas lui semblait plus intelligent pour l'heure. Son cœur battait tel un tambour de guerre dans son immense poitrail. Il allait avec Kyrie officialisé leur union et ainsi pouvoir s'aimer jusqu'à la fin de leur vie. Il devinait que sa mère comme toujours ferait en sorte d'amener aussi difficilement que possible Sayame et qu'elle prendrait la charge de guider son grand et brillant fiston vers l'autel. Il passait une main dans ses cheveux en se sentant des plus paniqué, mais il devait pour elle, pour eux faire face à ça. Bientôt, il se dirait oui mutuellement, se passerait les anneaux et serait enfin mari et femme. Une sorte de consécration qu'ensemble, il avait vu venir sans pour autant vraiment sans rendre compte.

Arrivant dans une robe élégante sans être vulgaire, Hanae tirait par l'oreille sa fille d'un air peu délicat. Sayame portait quant à elle ce qui ressemblait plus à un drap blanc ou un rideau de douche vintage qu'une véritable robe. Shinobu n'allait pas faire de commentaire au moins pour ce jour particulier, elle n'était pas vêtue comme une dévergondée. Pourtant, quittant rapidement la prise de sa mère, elle fonçait sur son frère telle une bête sauvage. Il fut à deux doigts de tomber, mais restant sur ses appuis, il reprit Sayame sur la terre ferme. Il ne prit pas la peine de la gronder et laissait même un regard à sa mère pour ne pas non plus le faire. Pas le jour de ses épousailles avec la femme qui rythmait maintenant ses journées et ses pensées. Il avançait maintenant en entendant son père s'approcher lui aussi. En ce jour, les Rocheliodel, et les Kawayashi ainsi que leurs invités assisteraient donc au mariage de deux êtres à l'amour intense. Il prenait donc comme la coutume le voulait, le chemin vers l'autel accompagné de ses parents. Malgré tout, il gardait un œil attentif sur sa sœur qui se montrait plutôt calme ce coup-ci. Après tout, il avait clairement calmé les ardeurs de sa sœur d'un seul geste et il allait se marier avec Kyrie tout de même. Ses pas lourds et massif résonnaient sur le parquet de l'entrée et peu à peu, la pression se faisait sentir sur son estomac, et même son bas-ventre. Il ne devait pas craquer, car Kyrie aurait besoin de toute son attention. Bientôt, il pouvait sentir le bras plutôt minuscule par rapport aux siens, de sa mère autour du sien et la voir le rassurer en lui demandant d'un regard de s'accroupir, ce qu'il fit rapidement.

« Que me fait donc mon petit Shinobu dit moi ? »
« Je panique maman aussi simple que cela... »
« Tu vas épouser une jolie femme et elle te trouve tout aussi beau. »
« Mais j'ai peur de tout rater. »
« Pense que ton père et moi, on s'est marié vite, mais qu'on ne l'a jamais regretté. De plus, tu vas pouvoir enseigner, alors dis-toi qu'elle sera toujours heureuse d'accueillir tous les soirs son petit mari. Aller Shinobu Akira Kawayashi, redresse-toi et montre que tu es le mari qu'elle doit avoir. »

Le trac était encore là, mais après des mots d'une mère aimante comme Hanae, le jeune homme ne pouvait que mieux avancer pour attendre la plus belle femme à ses yeux, sa Kyrie. Il se tenait aussi fièrement que possible maintenant entouré d'une foule de personnes dont beaucoup possédaient un visage qu'il n'avait jamais croisé ni retenu une seule fois. Pour lui comme pour sa douce, bien des personnes présentes n'étaient que des inconnus, mais il n'avait pas vraiment son mot à dire sur ça. Il marchait sur ce tapis rouge et lentement rejoignait sa place près du prêtre sous un porche aussi blanc que la neige ornée de quelque fleur aux couleurs de l'arc-en-ciel. C'était de toute cette immense décoration la seule incartade que c'était permis ce couple si parfait. Il était de plus en plus impatient de voir sa belle dans une robe qu'il devinait des plus magnifiques. Il devait faire preuve de patience, car c'était son rôle de futur mari après tout. Pourtant, il ne dut pas attendre tant qu'il le pensait, car déjà au loin se tenait Kyrie, mais aussi Félix et lentement, ils avançaient. À chaque pas de sa compagne, le cœur du littéraire se mettait à battre de plus en plus, pour mieux frapper son poitrail de géant avec passion. Il n'y avait qu'une femme sur cette terre pour autant l'animer, qu'une femme pour le rendre si enfantin, mais aussi si amoureux. Elle arrivait maintenant de plus en plus près de lui dans une robe qu'il pouvait qualifier de divine puisqu'elle la portait. Le pourpre venait discrètement colorés les jours du colosse sans qu'il ne puisse au final s'en débarrasser. Peu à peu père et fille se séparèrent sous le regard de Shinobu qui sans rien dire pouvait voir légèrement qu'une discussion fine et sans besoin de mot se faisait entre eux deux. Même si cet homme avait d'abord amené chez le jeune homme de la peur, il avait ensuite rassuré ce dernier en voyant ses goûts et sa connaissance. Il ne s'entendait pas au point de venir taper dans le dos de Félix en le voyant, mais il semblait clairement que l'homme avait fini par l'adopter comme gendre. Malgré la différence de richesse et de statut, il était la preuve que la belle voulait quitter son nom par amour et non pas obligation et il en était de même pour lui. Il avait même avoué à sa douce quelque jour avant le dis mariage que si les rôles avaient été inversés, il aurait fait le même choix preuve de son amour.

Un silence prononçait s'était marqué pendant que tout deux attendait. Shinobu lançait un regard à sa mère qui lui rendait avec l'amour d'une maman essuyant malgré tous ses larmes. Il avait beau être habitué à ce que sa mère montre ses émotions, la voir pleurait fut si rare à vrai dire. Pour lui, elle était un roc inébranlable et qui contrôlait la maison pour ne pas la voir partir dans la même déchéance que sa fille ainée. Alors quand elle pleurait sur le banc au milieu des invités, il fut lui aussi ému, essayant malgré tout de contenir ses larmes. Un sourire se dressait tout de même sur le visage d'Hanae et de Satoshi, le père. Le littéraire trouvait qu'il n'avait été que peu présent suite à la venue de cet homme dans la maison Kawayashi. Il s'était dit que cette absence aurait rendu leur contact difficile, mais il n'avait jamais été ainsi. Au contraire comme un père généreux et sage, il avait veillé à ce que leurs discussions ne finissent jamais à l'emportement loin de là. D'un geste de la tête, il indiquait à son fils que maintenant, c'était le grand moment. Alors d'un geste ample, il retournait face à sa belle et lui souriait sans perdre ses rougeurs pour autant. Maintenant réunis sur l'autel face aux prêtres les doigts entrelacés, ils pouvaient entendre ses mots avec attention. Le colosse sentait clairement les doigts de Kyrie serrait de plus en plus les siens sans pour autant lui faire du mal dû sans aucun doute au stress qu'apporter ses derniers. Il entendait ensuite ses différents prénoms, son nom, et même d'où il venait ce qui l'étonna sans commenter pour autant. Ensuite vint enfin cette question cruciale et importante qui allait chambouler tout le monde. Il y répondait sans aucune hésitation d'un « Je le veux » franc, et même trop sincère selon lui puis se taisait un peu gêné. Il restait attentif aux mots de l'homme d'église, écoutant chacun des prénoms de Kyrie avec attention puis lui jetait un regard furtif avant de l'entendre dire avec moins d'assurance, mais autant de sincérité une réponse similaire à la sienne. Au final, ils ne faisaient qu'officialiser de façon administrative ce qu'ils étaient déjà, mari et femme.

Par la suite l'un comme l'autre durent passer l'alliance au doigt de sa moitié sans pour autant faire cela dans une adresse des plus prononcé. C'était un peu comme si leur stress les avaient rendus si peu adroit que mettre une alliance au doigt de Kyrie ou de Shinobu était une épreuve harassante. Enfin comme s'ils avaient attendu depuis tellement d'années, leurs lèvres se rencontrèrent dans un baiser aussi passionné qu'intense. Leur vibraient alors dans une mélodie d'amour et de passion qui ne faisait que répondre à l'autre plus longuement. Voilà, c'était officiel, ils étaient enfin mariés. Ensemble sans en avoir la moindre honte, ils laissèrent leur larme couleur inondant leurs yeux étonnants et hétéro-chromiques d'une onde humide et salée sans s'en soucier pour autant. Par la suite, le repas, mais aussi la piste dite de danse fut inaugurer par les mariés avec la grâce et la délicatesse dont ils pouvaient faire preuve ensemble. Que ne fut pas la joie des deux en voyant que leur famille qui discutaient ensemble s'était trouvé des intérêts communs et semblait plutôt bien s'entendre. Après tout, qui auraient pu croire qu'un jour ses deux familles qui habitaient si loin puissent se parler aussi simplement ? Au moins, cela put permettre au couple de souffler un peu et de profiter pour se détendre après une journée suffisamment chargé en épreuve pour leur cœur respectif et leur conjoint. Il laissait sa femme restait un peu plus à l'écart scrutant parfois sa propre alliance et répondait aux nombreuses questions que les invités pouvaient lui poser. Il semblait que Félix, mais aussi Satoshi et Hanae avaient fait vent de la culture du jeune homme. Shinobu était quelque peu embarrassé de voir cela, mais après tout, il ne pouvait nier qu'il avait une connaissance assez étonnante. Kyrie avait comme mari un homme trilingue et très à l'aise à l'oral sauf devant des hommes de la stature du père Rocheliodel bien sûr. Après moult question sans queue ni tête, des demandes de divorces assez impromptus qu'il remit rapidement à leur place, il prit le choix de laisser son auditoire seul leur expliquant qu'une belle femme l'attendait non loin. En s'approchant, il put apercevoir l'enseignant qui les avaient grandement aidé tout les deux et que connaissait fort bien Shinobu. Un Homme sage, bon et généreux qui ressemblait bien souvent au père de ce dernier à vrai dire. Il les laissa discuter sans rien dire en buvant quelque gorgée de sa coupe et voyant un serveur passé, en récupéra une pleine pour mieux être à arme égale avec sa douce. Après quelque minute, il salua en arrivant l'homme, lui parlait alors puis se consacrait à sa douce, qui n'hésitait pas à lui raconter de ce qu'avait bien pu lui murmurer l'enseignant. Chimera, un lieu semble-t-il mystérieux et leur prochaine destination. Pour l'heure, il serrait son épouse et lui accordait cette présence et cette douceur dont ils avaient besoin tout deux.

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« Chéri, où suis-je censée poser ce carton-là ? »
« Mon cœur ! Voudrais-tu me laisser porter tout ce qui est lourd, s'il te plaît ? Tu vas finir par te blesser. »
« Bien sûr que non. Je ne suis pas faite de porcelaine, monsieur Kawayashi. »
« Je le sais bien, madame Kawayashi, mais j'apprécierai malgré tout que vous ne vous encombriez pas avec ces bagatelles. »
« Oh, ce joli langage, mon amour. »

Cette entente, cette joie avait un son de renouveau entre eux deux. Leur déménagement avait été un choix longuement réfléchi et une sorte de libération. Il est vrai que même si les deux familles avaient approuvé leur idée sans trop de réticence, une certaine Sayame n'avait pas été si clémente. Shinobu n'avait pu un seul instant nier le fait qu'elle voyait Kyrie comme un obstacle, comme la femme qui lui avait pris son précieux. Oui, il voyait sa sœur durement et presque de façon caricaturale, mais il s'en fichait, il trouvait cela normal. Bien plus normal que le comportement qu'elle avait pu avoir avec lui au fil des années dans la demeure de son enfance. Il arrivait au jeune mari de faire en sorte que Kyrie comme sa sœur ne se croise que rarement pour éviter qu'une troisième guerre mondiale n'éclate clairement. C'était évident qu'aux yeux du littéraire sa femme faisait des efforts pour ne pas brusquer la harpie qu'était l'ainée de ce dernier et qui bien sûr de son côté ne se privait pas de qualifier la belle française de nom peu agréable. Et même si Sayame avait avec toute sa dévotion voulue par de nombreux qualificatifs, décourager son jeune frère, elle n'avait jamais réussi. Après tout que pouvait-elle faire face à l'amour qu'il éprouvait pour Kyrie, sa femme. De plus, pour Shinobu, la grande sœur n'avait aucunement son mot à dire sur ses agissements. Intérieurement, il enrageait encore contre elle après son geste déplacé sur le buste de sa femme lors de leur rencontre justement. Il n'avait aucunement pardonné le mannequin qui lui servait de sœur d'avoir pu avoir l'idée de faire cela.

Leur petit nid douillet et agréable avait été réfléchi et surtout entendu par pas mal de personne de leur famille. Au point que ce cher Félix par bonté ou envie de toute de même laisser quelque chose de sa personne et des Rocheliodel près d'elle, leur offrait sa librairie. L'idée laissa songeur le littéraire, alors que de son côté, il avait pu acquérir un domicile, simple, chaleureux et près de son nouveau travail d'enseignant. Il allait y rencontrer sans aucun doute une myriade de visages, d'élève et de comportement. Il n'était pas fait de roc littérairement, mais il était clair qu'ils allaient devoir se lever tôt pour le faire choir. Il allait faire ce qu'il avait toujours voulu enseigner, alors l'en déloger serait du suicide. Malgré tout une partie de lui restait consciente que pendant ce temps-là, pendant qu'il allait apprendre des choses à ces futures têtes blondes, elle restait seule dans leur demeure. Il continuait malgré ses interrogations à ranger avec soin leur affaire respective sans déplier les robes ou encore les chandails de sa moitié sous peine de se faire verbalement tirer les oreilles gentiment. Il était clair qu'entre eux, les disputes n'allaient pas être fréquentes quand on savait que leur caractère respectif se complétait. Ce fut sans aucun doute l'indécision du jeune mari sur l'offre de Félix qui laissait le couple dans une légère impasse quant à savoir quoi faire de la librairie. Bien souvent, c'était Shinobu qui prenait les décisions comme un capitaine de bateau intraitable, mais là lui-même était assez perdu.

Ne pas être présent au côté de sa femme tous les jours et seulement à son retour du travail affectait tout de même le professeur. Il avait le devoir d'apporter l'argent pour qu'ils puissent se nourrir et vivre aussi convenablement que possible. Alors quand il comprit clairement que son épouse acceptait l'idée de Félix, il ne fait aucune objection. Il savait que cela permettrait à Kyrie de parler avec bien des gens qui plus est de nature différente et en plus de moins s'ennuyer. Ainsi, il se sentait quelque peu rassurer de savoir que pendant la journée, elle trouvait une occupation sans l'oublier lui en retour. Il arrivait même au colosse de trouver intéressant de se faufiler dans leur nid d'amour par surprise pour venir partager son déjeuner avec elle. Il l'entendait parfois le qualifier de fou en libérant un rire dont il ne se passait pas et venir sur ses genoux pour lui voler un tendre baiser. En un sens, même si leur travail leur imposait une certaine distance en journée, le reste du temps, ils profitaient ensemble pour rester l'un contre l'autre aussi longtemps que possible. Après, c'était cela qui avait été le ciment de leur amour et de leur couple si rêveur. Ils avaient au final trouvé un lieu où ils ne se sentaient plus différents, mais presque normaux. Un endroit où un intangible pouvait être enseignant et ou une femme dotée de post cognition pour être librairie.

Leur petite vie s'était plutôt bien prolongée, et même si les années avaient marqué leur visage de quelques rides encore discrètes, leur amour lui ne cessait sa fougue délicate. L'emploi du temps du professeur n'avait pas véritablement changé pendant cette période de quelques années, mais il avait fini par réussir à gérer tout son temps pour être au maximum chez lui. Dans cette même période, il avait décidé avec l'aide de son épouse, d'arrêter complètement de fumer. Il se voyait chaque jour de moins en moins avoir besoin de cette dose nocive et dangereuse de nicotine dans le sang. Il ne faisait pas cela que pour sa santé, mais également celle de Kyrie. Il fallait dire que leur union avait fini par donner bien plus que de l'amour, car sa moitié était maintenant enceinte. Il avait été pendant quelque temps gêné de se dire que cela était arrivé si vite et sans que ni l'un ni l'autre ne puisse le prévoir. On aurait pu se dire qu'un ajout de responsabilité allait sans aucun doute effrayer l'homme et le faire quitter la belle française. Pourtant, il fut encore plus présent, aimant et travailleur. Lui qui préférait auparavant corriger ses copies à la maison, avait maintenant pris la décision de le faire dans l'académie pendant ses pauses. Ainsi, ses fins de journée étaient consacrées à prendre soin de sa femme, à veiller elle et leurs futurs enfants et à l'aider aux tâches ménagères. Ce n'était pas pour la surprotéger, mais le rendez-vous avec le médecin avait rendu Shinobu encore plus protecteur avec sa femme. Elle n'était plus simplement son épouse, elle portait ses enfants, leurs enfants. Alors il voulait à tout prix lui éviter comme avait dit me médecin, qu'elle fasse trop de mouvement brusque.

Les mois s'étaient écoulés et sans vraiment prévenir, alors qu'ils profitaient ensemble d'une soirée calme entre la lecture et le point de croix, les contractions se firent plus violente. Laissant sans hésitation sa lecture à plus tard et avec l'aide d'un voisin plutôt compréhensif, Shinobu put emmener son épouse à l’hôpital aussi rapidement que possible. Il allait devenir papa, un événement qu'il avait en un sens attendu depuis déjà neuf mois sans savoir s'il était ou non un bon père. Le stress érodait peu à peu le calme du grand colosse et quand enfin Kyrie mettait au monde leurs deux enfants, un mélange de soulagement et d’épuisement avait envahi le professeur. Il était enfin papa, il allait maintenant devoir s'occuper de deux petits monstres qu'il allait chérir autant que son épouse. C'était le fruit de leur union et quand enfin il put tenir leur fils Tatsuo dans les bras, les larmes coulèrent d'elle même. Tout ce stress était devenu une immense joie et en regardant sa femme, les yeux toujours humides, il berçait leur fils avec douceur.

Cela fait maintenant quatre ans que Tatsuo et Hana ont vu le jour et partagent maintenant le quotidien du couple Kawayashi. Un duo d'enfant laissant bien des interrogations au monde qui les entoure. Ils sont comme leurs parents, mais semblent avoir échangé les rôles. Ce n'est pas Tatsuo le plus fort, ni le protecteur mais bien Hana, sa grande sœur de quelques minutes. Un chamboulement des plus étonnants, mais qui a rendu le couple encore plus heureux d'avoir des enfants. Kyrie est encore la libraire de toujours, ayant maintenant adapté son emploi du temps, quant à Shinobu, il est un fier papa qui s'occupe de ses enfants au point de parfois arriver en retard. Ils sont avec Kyrie ses merveilles, il se doit d'en prendre soin et de les éduquer.
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Une montagne de force et de sagesse. - Shinobu A. Kawayashi
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